Saturday 8 January 2011

London, Great Britain

LONDON, LONDON
Though I am english, I have discovered London today !
What a big city !
The third trip of my gap year.
Even though I know England well, London is an other big experience.

LONDRES, LONDRES
Étant anglaise je croyais connaître Londres. 
Pourtant aujourd'hui j'étais comme une touriste dans la capitale.
Ce qui m'a fait très plaisir, cela veut dire que j'ai encore beaucoup de choses à découvrir.
Même si ce pays m'est très familier, je sais que ça sera une expérience tout aussi passionnante !








Wednesday 5 January 2011

Busra, Syria





Busra is about an hour from Damascus. It is well know for it's old Roman theater. The bad bit about Busra is that the Roman sites aren't protected. 













Tuesday 4 January 2011

Mon expérience de la crise en Irlande: d’un pur sang à 250.000 € au croissant à 0.50 €, ou deux mondes différents à 50kms de distance.



Les photos de cette publication ne sont pas les miennes, ce sont celle d'un photographe qui a beaucoup de talent et qui compte beaucoup à mes yeux. J'ai choisi ces photos car elles  représentaient très bien ma vie à Dublin.


Mon expérience de la crise en Irlande: d’un pur sang à 500.000 € au croissant à 0.50 €, ou deux mondes différents à 50kms de distance. 


J’ai résidé 2 mois et demi en Irlande du Sud, de octobre à décembre 2010 et je peux vous dire que j’ai vue l’Irlande au plus haut et au plus bas . A l’issu de ce voyage j’ai voulu écrire sur ce qui a captivé mon œil du haut de mes 18 ans dans ce pays : La crise économique que j‘ai pu vivre dans deux contextes radicalement différents à seulement 50 km de distance .

Malgré un passé très difficile l’Irlande a réussi à devenir le petit dragon vert de l’Europe . Ce passé a été marqué par la peste et la famine qui a forcé les Irlandais durant des années à migrer vers tous les continents, créant ainsi une diaspora très importante à travers le monde. Les liens très étroits et viscéraux entretenus par cette diaspora et les familles restées sur l’île ont fait de l’Irlande un pays très ouvert au monde et aux flux migratoires favorisant ainsi aujourd’hui une forte immigration (brésilien, européen de l’est, portugais, ……).  Sur le plan politique l’Irlande a énormément souffert de l’invasion anglaise durant des années et de la partition de son territoire qui a rendu la politique du pays difficile. Pourtant l’Irlande est devenue une république solide, elle a su se redresser se développer pour à son tour, ironie de l‘histoire, accueillir comme nous l’avons vu des migrants de tous les pays.   En effet à partir des années 80 elle prend des mesures économiques et fiscales pour attirer de nombreuses entreprises étrangères spécialisées dans les hautes technologies, les implantations industrielles sont nombreuses et attirent une forte main d’œuvre étrangère, plus de 16 % de sa population actuelle est ainsi né hors de la république d’Irlande.   Mais l’ile verte est aujourd’hui victime d’une crise économique grave liée à l’explosion des crédits immobiliers et à la consommation.


C’est dans ce contexte difficile que j’ai décidé de me rendre en Irlande durant mon année sabbatique.  Mon objectif premier était de pouvoir travailler dans le domaine du cheval, milieu que je connais bien. J’ai été embauché en tant que cavalière et promotrice de chevaux destinés à la vente dans une écurie très renommée tenue par une ancienne cavalière olympique.  Son élevage a été classé second de sa catégorie sur un plan mondial et sa clientèle est très internationale.   Mon travail consistait à m’occuper et à monter les chevaux des écuries tous les jours. La valeur minimum de ces chevaux était de 25 000 euros. Les chevaux provenaient de Dubaï, du Portugal, du Moyen Orient, ils étaient tous acheminés par avion à des coûts exorbitants.
Il y avait au minimum une vente par semaine.  Et la valeur moyenne des transactions allaient de 30 000 à 500.000 euros. L’écurie comptait à peu prés 200 chevaux, sachant que l’entretien d’un cheval coute à peu prés 70 euros quotidiennement, ce qui nous fait un total de 14000 euros par jour, sans compter les frais des infrastructures et des employés. Ces gens vivaient véritablement dans une bulle, ils ne ressentaient pas du tout la crise qui se déroulait à leur porte en Irlande.  Ils étaient totalement hors contexte;  Je voulais voir autre chose.



Un mois plus tard je décidais de partir pour Dublin.  J’y chercherai un travail et un logement sur place. Je savais que trouver un emploi n’allait pas être facile en ce temps de crise mais je suis restée optimiste. Cela a été une toute autre expérience, je  n’excellais plus dans un domaine comme l’équitation et je me suis retrouvée sur le marché du travail en concurrence avec des gens de tous âges, plus ou moins qualifiés et j’avais comme tout le monde un loyer à payer … Je suis alors sortie de ma bulle et j’ai vue les vrais dégâts causés par la crise. Pas tout le monde avaient 30 000 euros à « claquer » dans un canasson.
Mais avec de la chance et beaucoup de persévérance, une semaine et demi plus tard, je suis embauchée en tant que serveuse dans une Boulangerie - Café Français. Ce travail était vraiment différent dans le sens ou je ne côtoyais pas les mêmes personnes et j’évoluais dans un monde que je ne connaissais pas du tout.
Le patron non Irlandais du magasin était cuisinier et boulanger. Cela faisait 20 ans qu’il résidait en Irlande. Ce qu’il manquait d’après lui à Dublin était une boulangerie.  Il lui a fallu des années pour réunir les fonds avant de pouvoir monter son entreprise. Apres ces années d’économie il a acheté un bâtiment sur Moore Street. Un an plus tard il a réussi à ouvrir sa boulangerie malgré la situation économique de l’Irlande. Je côtoyais un tout autre employeur, il ne roulait pas sur l’or et n’avait pas de sponsors pour tout lui payer. Mes collègues étaient aussi très différents, ils avaient tous migrés dans les années 2000 en Irlande pour le travail mais la plupart pensaient repartir chez eux car ils avaient peur d’être eux aussi dévorés par le monstre nommé RECESSION.
Trois semaines après l’ouverture de la boulangerie, il se met à neiger très fort faisant de Dublin une ville morte.  Plus de client et pour la première fois de ma vie je me suis retrouvée au chômage technique. Mais même quand la neige a cessé de tomber je n’ai pas pu reprendre le travail. L’activité était encore au ralentie, il n’y avait pas assez de clients. Je suis donc rentré chez moi en France.

Ce que j’essaye de vous dire c’est que j’ai été impressionnée qu’à seulement 50 KM de distance la crise n’avait pas du tout les mêmes effets. Je pensais que mon premier emploi représentait la réalité mais je me suis trompée sur toute la ligne.
Je savais que la crise était commune à plusieurs pays mais c’est en résidant un mois à Dublin que j’ai pu comprendre les rouages de l’économie et de la société.  Je n’ai pu m’empêcher de penser que ceux là-même qui pouvaient s’offrir des chevaux à 500.000 € pouvaient être les mêmes financiers à l’origine de la crise qui frappaient L’Irlande.  Cela m’a donné envie de témoigner et d’en savoir plus.  Mais je reste optimiste pour l’Irlande, les irlandais sont fiers et ils ont connu bien pire et à nouveau sauront relever la tête.  Il y a toujours de vrais emplois industriels qui eux profitent encore au pays et sur lesquels il pourra repartir.



My experience of the recession in Ireland: From a stallion worth 500.000 € to a croissant worth 0.50 €, or two worlds apart at only 50 KM distance




I lived in South Ireland for two and a half months, from October to December 2010  and I can say that I saw Ireland at it’s best and at it’s worst. After this trip I decided to write down my impressions as an 18 year old visiting the country : I experienced the recession in two radically different contexts only 50 km apart.

Despite it’s very difficult past, Ireland managed to become the little green dragon of Europe. It’s history was marked by the plague and famine which for years, forced the Irish to flee to other continents. Hence the huge Irish Diaspora around the world. The close links kept between the diasporas and their families in Ireland have created a country open to the world, welcoming to immigrants  ( Brazilians, eastern Europe, Portuguese …).  Irish politics suffered enormously from the English invasion and the north south divide, but Ireland has become a strong republic, it has turned itself around and developed rapidly. Ironically a country from which people have fled for generations, has today opened itself as a land of immigrants.
 In the eighty’s Ireland took economic and fiscal measures to attract foreign companies specialized in high technology. Many industrial companies settled and attracted foreign work force. Today more than 16 % of Ireland’s population was born abroad. But the green Isle is today in the depths of a serious economic recession linked to the explosion of mortgages and consumer credit.

This was the difficult context that awaited me when I arrived in Ireland at the beginning of my Gap year. My first aim was to work with horses, as I had experience in the equestrian world. I was taken on to ride and assist with horse sales in a prestigious stable run by an Olympic rider. In it’s  category, this stud farm has held second position on international  rankings. The clientele came from all over the world.
I was paid to ride and take care of the owner’s horses every day. The least valuable horses were worth over 25 000 €. As well as their own production, we worked horses which were brought in from Dubai, Portugal, the Middle East by plane at huge cost.
There was at least one sale each week of horses worth between 30.000 € and 500.000€. There were about 200 horses in the stud farm; accepting that a horse cost about 70 euros per day to maintain, running costs for the horses alone were about 14.000 € per day,.  This without taking into account the costs related to the infrastructure and the staff. While I was there it was like being in a bubble, totally cut off from the recession.

I wanted to see something more of Ireland and after a month at the stables I left for Dublin. I knew it wasn’t going to be easy but I was determined to find some work and a place to live. This was a whole new experience, I was no longer in the equestrian world where I could use my expertise. I was now in the work market in competition with people of all ages, many more qualified than myself and I had, like everyone else, a rent to pay each week. It was en eye opener, I was faced with the real damage caused by the recession. No longer was I surrounded by people who could spend 50. 000 € on a horse.

With luck and perseverance, ten days later I was hired as a waitress in a French Café-Bakery. It was a real change for me as I was working in an area I knew nothing  about and with
totally different people.

The French shop owner was a cook and a baker, he had lived in Ireland for 20 years. What he missed in Dublin was a bakery.  When he had enough money he bought a building on More Street, one year later after a lot of work he managed to open his shop despite the difficult economic context. Not only was the job different  but I also had a very different employer, he didn’t have that much money, had struggled to open his shop and had no sponsor to pay his costs. All of my colleagues had immigrated from their country to Ireland for work. But they were now thinking of leaving because they were also frightened of being eaten by the monster named RECESSION.
Three weeks after the shop opening, the centre of Dublin became a ghost town because of the heavy snow. Because of the snow there were no more clients, so I was laid off. When the snow stopped there still weren’t enough clients for the shop.  I went back home to France.

What I am trying to tell you is that I couldn’t believe the difference in the effects of the recession in two places which were only separated by 50km.
I thought my first job represented the reality but I was totally wrong. I knew that the crisis was common to many countries but it’s in Ireland that I understood the real damages it causes socially and economically .  I couldn’t stop thinking that the same people who could buy the horses worth 500.000 € were the ones at the origin of this economic crisis.
These two months were a real experience for me, it made me open my eyes and this is why I wanted to write about it. Even though Ireland is not at it’s best, I stay optimistic, the Irish have been through worse and they will be able to show us again how strong they are. We mustn’t forget that real industrial jobs still remain in Ireland upon which they can build a new start.

Monday 3 January 2011

Nice, France






















Damascus, Syria


 I went to Damascus to visit a friend. I had never been to any of the Middle East countries. It was a real change. I found it so refreshing to be in a country which is still wild. The Syrians are such generous  people and take such good care of you . Especially that they have been through a lot ... It's a real shame that people have such bad prejudice of the Middle East countries. It 's an exceptional part of the world.


Je suis allée à Damas pour voir un ami. C'était l’occasion parfaite pour découvrir le Moyen Orient.  Damas à été une tout autre expérience pour moi. Je ne m’étais jamais rendue dans un pays ou tout est encore sauvage. Cette expérience a été très enrichissante pour moi, elle m'a ouverte les yeux. J'ai aussi adoré l’accueil chaleureux des Syriens. Ce sont des gens qui ont énormément souffert par le passé et pourtant ils restent généreux et attentionnés. Je trouve ça dommage que les gens aient encore autant de préjugés sur le Moyen Orient. Ils ratent quelque chose car c'est un véritable trésor.